Santiago du Chili, bienvenue en Amérique du Sud !
Pour atteindre l'Amérique du Sud, nous sommes retournés en Australie pour prendre un vol depuis Sydney. Nous avons décollé de Sydney vers 15h le 2 février et sommes arrivés à Santiago vers 12h... le 2 février !! Eh oui, quand on fait ce trajet, c'est comme si on remontait le temps... et pourtant on a bien traversé une nuit quand on était au dessus du Pacifique. Ça m'a pris un peu de temps pour bien assimiler la chose.
On est aussi exactement à la moitié de ce voyage et on a vraiment l'impression de tourner une page, de démarrer la deuxième partie.
Santiago du Chili est donc notre porte d'entrée en Amérique du Sud, on a 2 mois et demi avant de repartir de Lima au Pérou. Et quel plaisir de rencontrer cette nouvelle population et ce nouveau décor.
Nous sommes restés 4 jours à Santiago et avons bien marché, comme dans toutes les grandes villes. La ville est très étendue et sa population est de 5,5 millions d'habitants. C'est la ville la plus développée d'Amérique du Sud et elle attire beaucoup de gens. On a rencontré des brésiliens, des colombiens, des vénézuéliens... Il y a un beau mélange de nationalités et d'origines.
Pour nous loger, nous avons opté pour une auberge de jeunesse. C'est certainement le pays et la ville la plus chère de notre périple en Amérique du Sud, on doit faire attention à notre budget.
Vue depuis la colline Santa Lucia, on peut apercevoir les montagnes au loin.
J'ai fait de mon mieux pour prendre la photo sans bus... Il y en a tellement !
Peut-être plus qu'à Sydney !
Vue de la plaza de Armas, place centrale de la ville
La rivière "Río Mapocho", autrement appelée la rivière chocolat.
Prochain avion à Lima, à 3434 km à vol d'oiseau... On va faire un peu de car !
On est monté sur "El cerro San Cristóbal", la colline Saint Christophe qui domine la ville. Haute de 860 mètres, elle permet d'avoir une vue à 360° de la ville même si, en cette période estivale, la pollution et la poussière nous empêchent de voir les montagnes qui entourent la capitale. Il y avait des glaciers au loin, en regardant sur la carte, il y a une petite dizaine de sommets à plus de 5000 mètres à quelques dizaines de kilomètres de Santiago, ça promet pour la suite !
Nous sommes montés à pied pour atteindre la vierge Marie puis nous avons pris une télécabine pour traverser cette colline pour enfin la redescendre à pied. Deux ans plus tôt, on aurait pu monter dans le téléphérique traditionnel mais la ville de Santiago a opté pour un investissement français à savoir des télécabines débrayables POMA ! Il ne manquait plus que la neige pour avoir l'impression d'être dans nos montagnes.
Nous sommes montés à pied pour atteindre la vierge Marie puis nous avons pris une télécabine pour traverser cette colline pour enfin la redescendre à pied. Deux ans plus tôt, on aurait pu monter dans le téléphérique traditionnel mais la ville de Santiago a opté pour un investissement français à savoir des télécabines débrayables POMA ! Il ne manquait plus que la neige pour avoir l'impression d'être dans nos montagnes.
La ville s'arrête là où les montagnes apparaissent.
La terrasse de notre auberge de jeunesse
Et son petit déjeuner !
On en profite pour faire des apéros téléphoniques. Carole, désolés pour la tête d'oeuf, ta webcam t'a un peu déformé...
Oui, oui, oui, Charlène fait encore du shopping à Décathlon !
On s'équipe pour affronter le froid de l'altiplano, prochaine étape où la température peut bien descendre.
Je vous épargne la photo des t-shirts... On va dire que je radote, mais j'ai encore trouvé les mêmes.
On a participé une nouvelle fois à une visite de la ville avec un guide. Le concept de la visite gratuite ou pour un pourboire (chacun donne ce qu'il veut à la fin du tour), se pratique dans toutes les grandes villes dans le monde. C'est la deuxième fois qu'on y participe et on n'a pas été déçu.
A cette occasion, on a fait un tour des marchés de la ville, notamment le marché au poisson très connu. Ce pays est réputé pour son bon poisson et ses bons fruits de mer pour notre plus grand plaisir !
Tout le monde écoute attentivement Hector, notre guide.
Les chiliens aiment bien mixer les aliments, ce stand propose des jus de fruits, on essaiera le mix complet en précisant "sin azucar", sans sucre, car les chiliens adorent ajouter du sucre dans tous les plats!
On visite aussi le cimetière, aussi surprenant que cela puisse paraître, on a marché plus d'une heure dans le cimetière. C'est un lieu qui témoigne de la culture chilienne et de la conception de la mort.
Le cimetière était autrefois réservé à la classe sociale supérieure mais a finalement été ouvert à tous. Il est énorme et comme on est en Amérique du Sud, l'unité de mesure est le terrain de football. Le cimetière fait donc 220 terrains de football ! C'est donc comme dans une petite qu'on entre dans ce lieu, appelé la nécropole, il y a des routes et des voitures peuvent y circuler. Certains y font du jogging, du vélo et même organisent des rendez-vous... Ce n'est pas très romantique !
Pour les personnes moins aisées, il est possible de louer un caveau pour 5 ans ou bien de l'acheter mais c'est très cher. Alors la majorité des gens louent leur caveau puis ne payent jamais la suite des loyers. Les autorités sortent alors les restes du corps et les mettent dans une petite urne qui est replacée dans le fond du caveau qui devient un columbarium. Il peut alors recevoir un nouveau corps. C'est ainsi que sur les pierres tombales on peut lire plusieurs noms qui ne sont pas forcément de la même famille. Cette opération peut être répétée 10 fois, jusqu'à ce que les urnes occupent tout le caveau.
Mais il y a également des grands mausolées, pour les plus riches ou pour des institutions publiques comme l'armée qui possède un énorme bâtiment dans le cimetière pour y enterrer les hommes morts au combat. L'architecture est très variée et certains mausolées sont des répliques parfaites de bâtiments connus.
Mais il y a également des grands mausolées, pour les plus riches ou pour des institutions publiques comme l'armée qui possède un énorme bâtiment dans le cimetière pour y enterrer les hommes morts au combat. L'architecture est très variée et certains mausolées sont des répliques parfaites de bâtiments connus.
Les chiliens croient en les esprits des morts dans les cimetières. Ils sont un peu animistes. On a vu une tombe d'un enfant dont les parents fêtent l'anniversaire tous les ans. Il viennent avec une table et passe l'après-midi avec un gâteau d'anniversaire et des cadeaux pensant que l'enfant est présent.
Lors du décès de quelqu'un, les chiliens se recueillent dans le cimetière puis vont au bar boire un coup et se purger des esprits et des mauvaises pensées.
Des caveaux à perte de vue !
Et sur plusieurs niveaux
Tout est fleuri ce qui en fait une visite forte agréable.
"Perpetuo", ce caveau a été acheté mais personne ne l'occupe pour l'instant, chacun ses investissements...
Ce mausolée serait une réplique d'un Apple store, je ne connais pas assez bien...
Il y a tous les styles de mausolée.
Pour notre dernière soirée à Santiago du Chili, l'auberge de jeunesse organisait, par chance, une soirée terramoto ! Un cocktail Chilien à base de vin blanc sec, rhum (ou cognac), glace à l'ananas et grenadine (en option). Après quelques verres, nous sommes allés en boite de nuit où nous avons dansé pendant 2h ; un bon moment pour clore notre passage à Santiago du Chili !
Pour la petite histoire, "terramoto" veut dire tremblement de terre et nomme ce cocktail car il est très fort et provoque un tremblement de terre dans le corps quand on en abuse. D'ailleurs, les chiliens célèbrent les anniversaires des gros tremblements de terre, c'est une façon de dire "j'étais là et j'ai survécu". À ces occasions, il boivent des cocktails bien chargés de terramoto. Quand ils en prennent un deuxième, il demandent "la replica" - la réplique, comme la réplique d'un tremblement de terre. On en boit jusqu'à 3, mais attention, au troisième on avertit du risque de tsunami (image au vomissement !).
La soirée a commencé comme ça, à boire des terramoto. Ici avec Tatiana et Leonardo, un jeune couple brésilien.
Avec Angel, de la réception de l'auberge de jeunesse qu'on remercie pour cette soirée.
Et on a fini comme ça...
Charlène et Guillaume
Eh bien dans vos yeux on apercois l exces de terramoto!
RépondreSupprimer2 mois et demi a ce regime ca va etre difficile!
charlene dans ce continent c est toi qui maitrise l espagnol?
BIZ PAPA
Eh ben , Dad , figure toi que j ai eu la meme reaction que toi ! Pas toute fraiche , la Charlene , hein !?! Je ne parle pas de tsunami , mais c etait bien du 8 sur l echelle de Richter !!!! Tiendra pas , la ptiote , trop fragile...T inquietes , Dad , chez nous , la mirabelle , c est pas en salade de fruit qu elle la consomme !!!
SupprimerPar contre , j ai la reponse à la question du jeu de Guigui qu il n a pas encore publie : Ernesto CHE Guevara ! Oui , c est fou comme Leonardo lui ressemble ! Attention , pas comme sur la celebre photo de Korda qui orne les murs de toutes les chambres des vieux baba cool des annees 80 (hein , Dad!) , mais plus tard , quand il aidait les differents mouvements revolutionnaires en Ameriques du Sud ou en Afrique , juste avant sa mort ...Hasta Siempre , Commandatore ! Alors , Guigui , qu est ce que j ai gagne ?????
Sinon , Carole , desole , la webcam n y est pour rien ....
Wow, reading this post I feel like walked through every street in the city! I understand "con agua" and "con leche", their juice is mix with either water or milk! 😜. Carlson X
RépondreSupprimerYeah , Carlson , correct ! And if you read "merdas dos Lamos" , how you translate ???
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